Glaucomes
Glaucome chronique à angle ouvert
C’est le plus fréquent. Il concerne 2% de la population âgée de plus de 40 ans.
Le glaucome chronique est caractérisé par la dégénérescence du nerf optique lié à l’augmentation de pression intra-oculaire (PIO).
Il faut savoir que le nerf optique est composé de plus d’un million de fibres. Les pertes physiologiques sont de l’ordre de 5000 fibres par an pour une personne normale, (Le nerf optique est programmé pour vivre 200 ans) lorsque vous êtes atteint d’un glaucome les pertes physiologiques augmentent considérablement, de l’ordre de 50 000 fibres par an.
En l’absence de tout traitement, ce glaucome peut entraîner la cécité.
Le glaucome chronique à angle ouvert est difficile à détecter car il est indolore et ne provoque, pendant longtemps, aucun symptôme.
Son installation est donc très progressive mais nécessite un dépistage précoce pour être soigné. Le traitement, médical dans 80 % des cas (administration de collyres) ou chirurgical, permet de normaliser la pression intraoculaire, de freiner l’évolution de la maladie et d’éviter ainsi la cécité.
Glaucome aigu
Le glaucome aigu ou « par fermeture de l’angle » irido-cornéen est beaucoup plus rare. Il est dû à une fermeture brutale de l’angle irido-cornéen chez des sujets prédisposés.
Contrairement au glaucome chronique à angle ouvert, son apparition est brutale et douloureuse car la pression intraoculaire devient très élevée.
Le patient est hospitalisé et le traitement est d’abord médical puis chirugical. Le patient se voit d’abord administrer par perfusion des produits faisant baisser rapidement la pression intraoculaire. Ensuite, l’acte chirurgical permettra de réaliser une petite ouverture dans l’iris afin d’éviter la survenue de crises ultérieures.
Glaucome congénital
Un enfant peut naitre avec une anomalie oculaire à l’origine d’une hypertonie importante.
Ce glaucome est rare, souvent associé à d’autres malformations et est difficile à traiter.